Pourquoi l’air forestier est-il si bon pour nous ?

Pourquoi l’air forestier est-il si bon pour nous ?

Le bon air de la forêt, je ne le respire pas, je le sniffe, Paul Carvel

Attardons-nous sur les qualités spécifiques de l’air en forêt. Pourquoi l’air forestier est-il si bon pour nous ? Je vous explique les raisons, en résumé…

L’air forestier est chargé de molécules chimiques et volatiles aux vertus équilibrantes et bienfaisantes :

  • les ions négatifs. L’état d’ionisation de l’air de la forêt est différent de celui des villes et des endroits non boisés. En effet, la proportion d’ions- est plus élevée (que les ions+) ce qui est bénéfique pour la santé. Les ions- sont portés par les toutes nouvelles molécules d’O2 produites par les feuilles lors de la photosynthèse. Cet O2 chargé négativement pénètre mieux dans nos alvéoles pulmonaires et agit favorablement sur le stress, le sommeil, la pression sanguine, etc.
  • les phytoncides sont des substances aromatiques naturelles diffusées par les plantes et les arbres. Les principaux composants des phytoncides sont de la famille chimique des terpènes (limonène, alpha-pinène, bêta-pinène et camphène). L’inhalation de ces huiles essentielles forestières stimule le système immunitaire, diminue le stress, régularise la fréquence cardiaque, etc.

Ce n’est pas pour notre bien-être que les arbres produisent des phytoncides ! En effet, ne pouvant ni se déplacer, ni fuir, les arbres ont développé une manière spécifique de se défendre et de communiquer entre eux : la sécrétion de molécules volatiles dont le message est compris de leurs congénères éloignés et la production de principes actifs qui rendent leurs feuilles toxiques. 

  • Mycobacterium vaccae est une bactérie (non-pathogène) présente dans l’humus. Il a été prouvé que l’inhalation de cette particule stimule la production de sérotonine et de noradrénaline. Ceci explique que travailler la terre avec ses mains met de bonne humeur. Il y a une véritable raison physiologique. L’humus est la zone vivante de transition entre le ciel et la terre, comparable à une flore intestinale forestière.

Et cette liste n’est pas exhaustive…

sources :

Dr Li Q., « Shinrin Yoku, L’art et la science du bain de forêt », éd. First, Paris, 2018.

Andrianne Ph., Delvoie M., « Sylvothérapie, Comment utiliser l’énergie des arbres pour votre santé », éd. Amyris, Bruxelles, 2018.

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